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mercredi 13 novembre 2013

L'attaque[modifier | modifier le code]

Un joueur tente de pénétrer dans laraquette (peinte en bleu) avec le ballon.
Lorsqu'un joueur est en possession du ballon, il doit dribbler, c'est-à-dire faire constamment rebondir le ballon sur le sol avec les mains, pour pouvoir se déplacer avec. Si le joueur qui possède le ballon prend plus de deux appuis sans dribbler, ou s'il fait un saut complet en conservant le ballon à la retombée, il est alors sanctionné par un marcher (en anglais :traveling), et le ballon est rendu à l'équipe adverse par une remise en jeu.
Lorsqu'un joueur reprend son dribble après l'avoir arrêté, récupère le ballon après l'avoir lâché sans que celui-ci n'ait rien touché, il est sanctionné par une reprise de dribble (double dribble en anglais) et le ballon est rendu à l'équipe adverse. De même, un joueur qui a le ballon n'a pas le droit de poser sa main sous le ballon au cours de son dribble, ce qui constitue un porter de ballon (carry) et le ballon est alors rendu à l'adversaire. La main doit en effet toujours être au-dessus du ballon.
Tout joueur peut passer le ballon a un coéquipier en le lui lançant. Lorsque le destinataire marque un panier sans dribbler, on parle de passe décisive.
Afin de marquer des points, tout joueur peut lancer le ballon dans le panier adverse. Si le ballon passe complètement à travers l'arceau, le panier est validé et rapporte un, deux, outrois points. L'équipe adverse doit alors remettre le ballon en jeu derrière la ligne de fond.
L'équipe en attaque dispose de 8 secondes pour franchir sa moitié de terrain appelée zone arrière (auparavant fixée à 10 secondes, la limite a été baissée pour favoriser le jeu offensif). Elle a en tout 24 secondes pour tenter un tir. Jusqu'en 2010, l’horloge des 24 secondes était réinitialisée dès qu’un tir touchait l'anneau ou dès qu'un joueur adverse contrôlait le ballon sur le terrain ou commettait une faute. En cas de contre ou si un tir est tenté et que la balle ne touche pas l'anneau, l’horloge continue. Depuis septembre 2010, si une équipe subit une faute en attaque alors que le temps de possession restant est inférieur à 14 secondes, l'horloge n'est réinitialisée qu'à 14 secondes16.
Un joueur en attaque ne peut rester plus de 3 secondes d'affilée dans la zone restrictive. Les 3 secondes ne sont plus comptabilisées dès que la balle touche le cercle.
Lors d'une remise en jeu, l’équipe attaquante dispose de 5 secondes pour effectuer celle-ci. Un joueur qui possède le ballon et qui arrête de dribbler a 5 secondes pour s'en débarrasser (par une passe, un tir, ou en la faisant habilement toucher par un adversaire) si le joueur adverse le soumet à une pression défensive (action de défense rapprochée).
Match de basket-ball entre équipes universitaires américaines
Si le ballon rentre dans le panier sans rien toucher on appelle cela un swish. Si sur un tir, le ballon ne rentre pas dans le panier, et ne touche ni le panier ni la planche, on dit qu'il s'agit d'un air ball.

La défense[modifier | modifier le code]

Les défenses ne sont pas nées toutes en même temps. Voici un ordre chronologique de l'apparition des différentes défenses essentiel au basket-ball :
La défense spontanée, intuitive, sauvage
« Les joueurs couraient dans tous les sens et sur tout le terrain, ils essayaient de prendre le ballon à l'adversaire. » Cette défense est aujourd'hui celle faite par les jeunes joueurs.
La défense individuelle stricte.
Première défense organisée qui entraîne le développement de la responsabilité défensive. On découvre la ligne attaquant-panier. Cette défense permet de mettre en difficulté une équipe de même niveau. Cette défense a ses limites quand l'attaquant est très fort.
La défense de zone
Cette défense pose également pas mal de problèmes aux attaquants car il est difficile de pénétrer dans la raquette et les attaquants sont dans l'obligation de tirer à mi-distance. La zone de référence dans les années 1960 est la 2-1-2. C'est avec l'apparition des zones que la notion de jeu rapide (avant la mise en place de la défense) apparaît.
La défense individuelle avec prise de risque limité
C'est à ce moment-là que la notion d'aide apparaît (flottement en profondeur). Les défenseurs réagissent et se placent en fonction des déplacements du porteur du ballon.
À partir de 1960, le basket-ball prend un grand tournant. Une règle essentielle change : la règle du marcher. Avant, le basketteur pouvait faire deux pas avant son dribble et deux après son dribble. Ce changement permet au défenseur de devenir plus agressif. La défense n'est plus un moment passif du basket-ball, il devient une reconquête de la balle.
Aujourd'hui, il existe principalement deux manières de défendre pour une équipe : la défense de zone et la défense individuelle. Dans la première, chacun des cinq joueurs doit couvrir une partie spécifique de la moitié du terrain, et prendre en charge un joueur adverse lorsque celui-ci pénètre dans sa zone. Jusqu'en 2001, ce type de défense était interdit en NBA. Dans une défense individuelle, chaque joueur prend en charge un adversaire et s'occupe de rester près de celui-ci tout au long de la partie. Il existe de nombreuses variantes mêlant ces deux tactiques défensives. Nous pouvons notamment parler de la Zone press apparu en 1964. Bien faite, cette défense est très utile pour récupérer rapidement un maximum de ballons.
Óscar Torres contrant un tir adverse.
Lors d'un tir, les défenseurs ont le droit de contrer la balle tant que celle-ci est en phase ascendante vers le panier. Un contre effectué en phase descendante (en anglais : goal tending) est illicite et dans ce cas le panier est accordé.
Au basket-ball, les contacts avec le porteur de balle sont généralement proscrits. En cas de choc, c'est généralement le défenseur qui est sanctionné par une faute personnelle, sauf lorsqu'il est immobile et que c'est l'attaquant qui le percute, auquel cas l'attaquant est sanctionné par un passage en force et la balle est rendue à l'autre équipe.
En cas de faute du défenseur sur dribble (contact avec le bras, obstruction), la balle est remise à l’équipe attaquante au niveau où la faute a été commise, en dehors des limites du terrain.
Quand une faute personnelle est commise sur un joueur qui tire ou s'apprête à tirer, ce joueur doit alors tirer deux lancers francs, trois s'il s'agit d'un tir à trois points, mais un seul lorsque le panier est réussi et accordé.
Lorsqu'un joueur a commis cinq fautes personnelles (six en NBA) au cours du match, il est alors remplacé et n'a plus le droit de rejouer jusqu'à la fin du match.
À chaque quart-temps, une fois qu’une équipe totalise quatre fautes, l’équipe adverse tire alors automatiquement des lancers francs à chaque nouvelle faute adverse.
Si une équipe se trouve en zone avant (moitié de terrain adverse) avec le ballon, et que ce dernier vient à revenir en zone arrière (par une passe ou un appui dans sa propre moitié de terrain), l'arbitre siffle un retour en zone. Le ballon est rendu à l'adversaire à l'endroit le plus proche de la violation, en dehors des limites du terrain.
Citations 
« On marque en attaque, on gagne en défense » (Morisson)
« Mon meilleur souvenir du basket serait que l'équipe adverse ait marqué zéro points » (Bobby Knight)
« L'attaque fait lever les foules, tandis que la défense fait gagner les titres » (Michael Jordan)
« Nous n'avons pas besoin de héros mais d'un travail d'équipe » (Doc Rivers)

Autres règles[modifier | modifier le code]

Lorsqu'un tir manque la cible, les joueurs des deux équipes peuvent essayer de récupérer la possession du ballon avant ou après qu'il ne retombe au sol, c'est ce qui s'appelle un rebond.
Un défenseur peut essayer de récupérer le ballon lorsqu'un adversaire dribble, tente de le passer à un coéquipier ou tient la balle dans les mains. Lorsqu'il y parvient sans commettre de faute, il réalise une interception.

Joueurs[modifier | modifier le code]

Les cinq joueurs de chaque équipe qui débutent un match font partie du cinq majeur.

Postes[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Position (basket-ball).
Kobe Bryant, arrière des Lakers de Los Angeles est l'un des meilleurs joueurs en activité.
Que ce soit en attaque ou en défense, chaque joueur joue à un poste précis. Il existe de nombreuses variations et possibilités, mais le schéma de base fonctionne avec cinq postes dits « classiques » :
  • Le pivot (ex : Shaquille O'Neal, Kareem Abdul-Jabbar, Dwight Howard) est généralement le joueur le plus grand et le plus fort physiquement. En défense, il se positionne près de son panier et protège le secteur intérieur, avec des bonnes capacités au rebond et au contre.
  • L'ailier fort (ex : Karl Malone, Kevin Garnett, Tim Duncan) joue un rôle similaire au pivot et forme avec lui le secteur intérieur. Il est généralement plus petit que le pivot et peut évoluer plus loin du panier.
  • Le petit ailier ou ailier shooteur (ex : Kevin Durant, LeBron James, Carmelo Anthony) est un joueur extérieur, agile et rapide. Occasionnellement, il peut venir aider les intérieurs au rebond.
  • L’arrière (ex : Michael Jordan, Dwyane Wade, Ray Allen, Kobe Bryant) est un joueur dont le jeu est principalement orienté à l’extérieur. Il varie son jeu en pénétrant dans la raquette et en tirant des paniers à trois points.
  • Le meneur (ex : Magic Johnson, Chris Paul, Derrick Rose, Tony Parker) est chargé de distribuer la balle et d'organiser le jeu en attaque. Il monte la balle depuis son propre camp et annonce les tactiques à mettre en place. En plus de bonnes capacités au dribble, il doit avoir une excellente vision du jeu pour pouvoir distribuer le ballon à ses coéquipiers.
Les postes traditionnellement en position offensive.
En Europe, les postes qu'occupent les joueurs peuvent varier : il y a souvent deux pivots placés aux abords de la raquette (chargés principalement de prendre les rebonds), deux ailiers placés à l'extérieur, au niveau de la ligne des trois points (joueurs polyvalents capables d'occuper tous les postes) et un meneur chargé de distribuer le jeu.
Habituellement, les postes sont désignés par des numéros :
  • Meneur (en anglais : point guard) : 1
  • Arrière (shooting guard) : 2
  • Petit ailier (small forward) : 3
  • Ailier fort (power forward) : 4
  • Pivot (center) : 5

Maillots[modifier | modifier le code]

Chaque joueur porte un maillot numéroté. La règle FIBA impose les numéros de 4 à 15 lors des compétitions internationales (soit 12 numéros, autant qu'il y a de joueurs dans une équipe) ; toutefois, en NBA, les joueurs peuvent choisir n'importe quel numéro de 0 à 99 compris (le 00 existe aussi)17. Ainsi, en général et dans la mesure du possible, les joueurs de NBA conservent le même numéro durant toute leur carrière, même en changeant d'équipe sauf quand un joueur le possède déjà ou quand celui-ci est retiré. Lorsque certains joueurs marquent l'histoire de leur franchise, il arrive que celle-ci décide de retirer leur numéro de la circulation pour leur rendre hommage. Ainsi, le célèbre numéro 23 porté par Michael Jordan aux Bulls de Chicago a été rendu indisponible dans cette franchise après son départ.

Compétitions internationales[modifier | modifier le code]

Compétitions mondiales[modifier | modifier le code]

Championnats du monde[modifier | modifier le code]

Le championnat du monde est organisé tous les quatre ans par la FIBA (fédération internationale).
La première édition masculine se déroule en 1950 en Argentine. À domicile, l'équipe d'Argentine gagne la compétition, invaincue avec six victoires pour aucune défaite. Terminant deuxième de la poule du second tour, les États-Unis sont vice-champions du monde devant le Chili. Cinq années plus tard, les États-Unis remportent la compétition. En 1959 et 1963, le Brésil est l'équipe championne du monde. L'URSS, la Yougoslavie et les États-Unis se partagent tous les titres jusqu'en 2002 avec cinq titres pour l'équipe yougoslave, trois pour l'équipe soviétique et deux pour l'équipe américaine. En 2006, la hiérarchie mondiale est bousculée avec la victoire de l'Espagne devant la Grèce. Cependant, cette compétition souffre, en 2010, du forfait de nombreux joueurs vedettes évoluant en NBA.

Jeux olympiques[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Basket-ball aux Jeux olympiques.
En tant que sport olympique, le basket-ball est représenté aux Jeux olympiques d'été avec une épreuve masculine et une épreuve féminine. Historiquement, cette épreuve est largement dominée par l'équipe des États-Unis, que ce soit chez les hommes ou chez les femmes.

Compétitions continentales[modifier | modifier le code]

Les compétitions continentales sont organisées par les différentes branches de la FIBA : FIBA Afrique,FIBA Amériques, FIBA Asie, FIBA Europe et FIBA Océanie.

Clubs et franchises[modifier | modifier le code]

À l'image d'autres sports d'origine nord-américaine, le basket-ball est un peu confus dans la distinction entre championnats et ligues professionnelles (système de franchises).

Amérique du Nord[modifier | modifier le code]

Le championnat le plus connu dans le monde est la National Basketball Association (NBA), qui a lieu aux États-Unis (mais inclut aussi une équipe canadienne actuellement). Cette compétition édite, comme beaucoup de ligues américaines de basket-ball, ses propres règles, qui diffèrent sur de nombreux points de celles dictées par la FIBA. Ces différences ont souvent pour but de favoriser un jeu porté sur le spectacle et le divertissement. Initialement réservée aux Nord-Américains, cette ligue qui constitue le basket-ball de plus haut niveau s'est peu à peu ouverte aux meilleurs joueurs étrangers, dont Dražen Petrović fut l'un des pionniers.
Une compétition féminine a été créée sur le même modèle que la NBA, et s'appelle la Women's National Basketball Association(WNBA).

Europe[modifier | modifier le code]

Articles détaillés : Euroligue de basket-ball et EuroCoupe de basket-ball.
Le Phard Napoli lors de sa victoire enEurocoupe féminine en 2005.
En Europe, le système est, en général, basé sur le même principe du championnat que dans la plupart des autres sports. Toutefois, à l'inverse du football, la ligue gérant l'élite professionnelle (l'ensemble du championnat étant propriété de la fédération) a davantage de poids et impose plus facilement ses choix à la fédération nationale. Ceci a été renforcé par la création de l'Union des ligues européennes de basket-ball (ULEB).
Plusieurs coupes européennes sont organisées, soit par la FIBA Europe, soit par l'ULEB, la plus prestigieuse étant l'Euroligue.
Seul le Royaume-Uni a opté pour un système de franchises avec la British Basketball League, bien que des difficultés financières et l'influence européenne l'incitent à songer à un système de promotions-relégations.
Les championnats européens de plus haut niveau ont lieu en Espagne (Liga ACB), en Italie(LegA) et en Russie (Superligue).

Asie[modifier | modifier le code]

En Asie, les championnats sont plutôt récents et s'inspirent du système nord-américain. Ainsi en Chine, équipes et championnats portent des noms en anglais, dans la Chinese Basketball Association. Au Japon, la B-J League tente de s'implanter un peu de la même façon. Ces deux nations espèrent que la présence de certains de leurs joueurs en NBA (Yao Ming, Yuta Tabuse…) crée des vocations chez leurs jeunes. Au Moyen-Orient (Liban, Arabie saoudite…), le principe de championnat est sensiblement le même qu'en Europe. EnAsie du Sud-Est, les championnats nationaux étant relativement faibles, certains clubs se regroupent au sein de ligues fermées, notamment l'ASEAN Basketball League. La Coupe d'Asie regroupe les clubs champions des pays d'Asie au sein d'une unique compétition continentale.

Afrique[modifier | modifier le code]

En Afrique, on retrouve le même principe qu'en Europe, mis à part le fait que les fédérations nationales ont encore le monopole sur leur propre championnat. La compétition phare est la Coupe des clubs champions.

Océanie[modifier | modifier le code]

En Océanie, l'Australie et la Nouvelle-Zélande ont adopté le principe anglo-saxon avec leur National Basketball League respective. Il semble néanmoins que la NBL australienne ait une longueur d'avance sur son homologue néo-zélandaise et possède une envie d'expansion en accueillant en son sein les New Zealand Breakers (Nouvelle-Zélande) et les Singapore Slingers (Singapour).

Le basket-ball dans la culture populaire[modifier | modifier le code]

« Lorsqu’il est joué comme il est censé l'être, le basket-ball se déroule dans les airs. Volant, flottant, élevé au-dessus du parquet, en lévitation à la façon dont les peuples opprimés s'imaginent dans leurs rêves. »
John Edgar Wideman, auteur américain18.

Culture du basket-ball[modifier | modifier le code]

Comme de nombreux sports populaires, le basket-ball possède une exposition culturelle et médiatique très forte.
Au cinéma, un grand nombre de films traitent de basket-ball (Coach Carter, Les Blancs ne savent pas sauter, Space Jam, Magic Baskets) ou de sujets divers sur fond de basket-ball (He Got Game de Spike Lee, Blue Chips, le court-métrage Fierrot le Pou de Mathieu Kassovitz19). Le Grand Défi ("Hoosiers"), réalisé par David Anspaugh (1986), est considéré comme le quatrième meilleur film de sport de l'histoire par ESPN20. Fondé sur une histoire vraie, il retrace le parcours d'une petite équipe de lycée de l'Indiana qui gagne son championnat contre toute attente. Le film, interprété entre autres par Gene Hackman etDennis Hopper, a valu une nomination aux Oscars de 1987 au compositeur Jerry Goldsmith.
Graffiti représentant Kareem Abdul-Jabbar sur l'East Side Gallery du Mur de Berlin (2008).
Le basket-ball est également omniprésent dans l'univers musical. Après-guerre, il est fréquemment associé au jazz. "Les joueurs de jazz se passent la lumière du solo comme les joueurs de basket se passent la balle. Et dans les deux cas, cela fonctionne seulement s'il y a un travail d'équipe", dit le légendaire pivot Kareem Abdul-Jabbar21. Après une fructueuse carrière en NBA, le regretté Wayman Tisdale est aussi devenu unbassiste de jazz de bonne renommée. Aujourd'hui, le sport est cependant plutôt associé à la culture hip-hop22. Plusieurs joueurs se sont ainsi essayés au rap, avec plus ou moins de succès. Kobe Bryant, Shaquille O'Neal, Ron Artest, Tony Parker ou encoreAllen Iverson ont, par exemple, sorti des singles ou des albums. Le rappeur Kurtis Blowest le premier à avoir lié basket et hip hop dans son morceau Basketball sorti en 198423. Depuis, un grand nombre d'artistes évoquent l'univers de la balle orange dans leurs chansons (Lil Bow Wow, Jay Z…). Grand fan de NBA, tout comme Spike Lee, Jay Z est par ailleurs actionnaire minoritaire de la franchise des Nets de Brooklyn. EnFrance, le rappeur Oxmo Puccino est familier du milieu basket puisque son frèreMamoutou Diarra poursuit une carrière professionnelle, en France et en Europe.
Mais le basket-ball n'est pas seulement présent dans le hip hop. Originaire de Los Angeles, le groupe de rock des Red Hot Chili Pepperssort en 1989 une chanson intitulée Magic Johnson, en hommage au célèbre meneur de la franchise des Lakers de Los Angeles. En France, le chanteur Benjamin Biolay revendique sa passion de la NBA. Il a d'ailleurs écrit quelques chroniques pour l'hebdomadaire spécialisé Basket News en 200524. Originaire de la région de Cholet et ancien joueur de bon niveau, Philippe Katerine est également un connaisseur. Dans le clip de son titre "La Liberté", il se met en scène jouant au basket25.
Le président américain Barack Obamajouant au basket-ball à Fort McNair en2009.
Dans le domaine de la littérature, quelques auteurs traitent également de ce sport. Dans son autobiographie "The Basketball Diaries", publié en 1978, l'auteur américain Jim Carroll décrit la décadence de Jim, un jeune homme prometteur, joueur de basket brillant, dans le New Yorkdes années 1960. L'ouvrage a par la suite été adapté au cinéma avec Leonardo DiCaprio dans le rôle titre. Ancien joueur universitaire de bon niveau, John Edgar Wideman est un autre auteur américain intéressé par ce sport. Lauréat de nombreux prix littéraires, il publie en 2001 "Hoop Roots" (non traduit en français), des mémoires où il raconte l'origine de sa passion pour le basket26. Quant à l'ouvrage "Sous le cul de la grenouille" (1992), signé du romancier anglaisTibor Fischer, il met en scène deux basketteurs hongrois des années 1950 qui se servent de leur sport pour échapper aux rigueurs du régime communiste27. Le récit est inspiré de la vie de l'auteur puisque ses parents, basketteurs professionnels, ont fui la Hongrie en 1956. À sa sortie, Le roman est favorablement accueilli par la critique et reçoit le prix Betty Trask28. Le basket-ball se décline aussi en bande dessinées, parmi lesquelles la série française Basket Dunk, ou le manga japonais Slam Dunk.
Le sport est également très bien implanté dans le monde des jeux vidéo notamment avec la série des NBA Live, NBA 2K ou NBA Jam. Le premier jeu vidéo consacré au basket-ball est publié en 1979 sur la console Atari 260029. Aux États-Unis, les jeux de "fantasy sport", simulations où les participants tiennent le rôle de managers, sont un phénomène social de grande ampleur puisqu'en 2007 près de 30 millions de personnes y jouent, tous sports confondus30. Les jeux liés à la NBA sont très nombreux et populaires. En Europe et en France, le phénomène est plus récent mais en croissance. Le "fanstasy challenge" de l'Euroligue réunit ainsi chaque année plusieurs milliers de joueurs des quatre coins du continent (79 019 équipes enregistrées en 2008)31.
Parmi la masse considérable de supporters et de pratiquants du monde entier, le président américain Barack Obama est sans doute le plus célèbre d'entre tous. Bon joueur au lycée, il n'a jamais cessé de pratiquer, y compris durant sa campagne électorale. Depuis son élection, il joue régulièrement sur le terrain de la Maison-Blanche, installé en 1991 puis rénové en 200632. Il suit également avec attention les championnats NBA et NCAA (universitaire), pour lequel il livre chaque année son pronostic devant les caméras d'ESPN33. Le 9 août 2010, le président fête ses 49 ans en organisant un match avec plusieurs joueurs professionnels, dont LeBron James, Dwyane Wade,Joakim Noah et Derrick Rose34.

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